Le mystérieux Portrait d'une inconnue d'Ivan Kramskoi (1883) aurait inspiré Tolstoï pour son roman Anna Karénine (1887).
La peinture sert donc logiquement de couverture pour le format de poche du roman des éditions Gallimard (Folio, 1994).
Mais les éditeurs français ont également vu l'occasion d'exploiter cette peinture pour illustrer divers textes russes.
Ainsi nous la retrouvons, recadrée sur le visage de la jeune femme, en couverture du Joueur de Dostoïevski (Babel, 2000). Si le roman traite d'un passionné du jeu, il y est également question, en parallèle, de sa passion pour une femme.
La peinture, emblématique de la culture russe de la fin du XIXème, illustre la version bilingue des nouvelles d'Anton Tchekhov (Pocket, collection "langues pour tous", 2006).
Enfin, le portrait a également été utilisé en collage pour mettre en avant un roman policier de Boris Akounine se déroulant en Russie au tout début du XXème siécle, autour d'un personnage féminin, Colombine: La Maîtresse de la mort (1018, 2008).
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